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  • Photo du rédacteurMaroulyne Ldlh

Maladie de Lyme, Piroplasmose

Les tiques et la maladie de Lyme nous font de plus en plus poser de questions. Voici un tour d’horizon depuis la bête jusqu’au contexte, les soins possibles et les autres approches.

Causes de l’arrivée des tiques

Le nom de la maladie vient de la ville de Lyme aux Etats-Unis qui rapporte les premiers cas d’arthrite chez des enfants. Différentes hypothèses plus ou moins fiables sont racontées : tiques échappées du laboratoire de Plum Island, histoires politiques, réchauffement climatique, trop d’antiparasitaires aux animaux d’élevage, diminution de l’immunité liée à notre façon de manger industrielle... A chacun de croire à ce qu’il veut et de faire ses recherches...

La maladie de Lyme est due à plusieurs bactéries du genre Borrelia, de type Spirochètes (en forme de spirales). Il en existe 19 espèces, dont 7 identifiées comme posant problèmes en Europe, avec des symptômes arthritiques, neurologiques ou cutanés.

Morphologie et transmission


La tique se déplace quand elle sent la température, l'odeur (transpiration, benzaldéhydes, ammoniac, sulfure d'hydrogène, l'émission de CO2, d'acide butyrique, d'acides gras volatils, d'acide urique par la peau), et les vibrations qui lui conviennent chez l'hôte. Elle capte tout ça avec son organe de Haller.




La tique ne mange que 3 fois dans sa vie, à chaque étape (larve, nymphe et adulte). Elle change d’hôte à chaque fois, c’est comme ça que les bactéries se transmettent. Le cycle varie de 2 mois à 4 ans et une tique à jeun peut attendre un an sans manger si elle ne trouve pas de proie. La femelle doit être fécondée pour qu'ait lieu le 3e repas. Elle pond ensuite entre 1000 et 3000 œufs, et meurt après.


La tique au stade larvaire (3 paires de pattes) n'a jamais mordu, donc elle ne serait pas pathogène.




On la trouve dans les hautes herbes, les fougères, les ronces, les genêts, les forêts mixtes de feuillus et de conifères, les plantes qui maintiennent une humidité ambiante (type Molinie...) et les bouleaux. Ses hôtes préférés sont les cervidés et les rongeurs. Elle aime les climats doux et humides, pas le froid ni le sec. Elle prolifère surtout, comme beaucoup de parasites, après des hivers doux et des printemps précoces (comme cette année 2020...!!!).

On soupçonne d’autres animaux de transmettre aussi la maladie : poux, taons, puces, araignées, aoûtats... Mais peu d’études ont été faites.

D’autres modes de transmission sont possibles : de la mère à l’enfant, transfusions sanguines, voie sexuelle probable (des couples rapportent des contamination avec une seule personne piquée), voie orale (comme la mononucléose) non prouvé mais non exclu.


Les maladies vectorielles à tiques

- La principale s'appelle la maladie de Lyme. Elle est dûe à la bactérie nommée Borrelia.

Chez l'humain, elle provoque à terme : arthrite, neuropathologies, problèmes cutanés... ces bactéries pénètrent partout : ligaments, cerveau, muscles, système digestifs, peau, nerfs... et peut causer de vrais dégâts.

Elle présente 3 étapes: La phase aiguë avec érythème migrant ou non, la phase secondaire avec des manifestations cutanées, des douleurs et de la fatigue principalement, et la 3e phase, appelée aussi Lyme chronique, avec toujours de la fatigue mais aussi ce caractère migrant des symptômes, caractère spécifique et qui complique du coup les diagnostiques. Cette dernière phase n'est pas reconnue par la médecine allopathique.

Il existe aussi d’autres Maladies Vectorielles à Tiques telles que : erlichiose, babésiose, bartonellose, fièvre Q, brucellose, mycoplasmoses, candidoses et autres mycoses, différents protozoaires et virus... On les appelle les co-infections. Elles sont souvent présentes quand Borrélia est présente aussi, et ne sont pas forcément plus sympa, voir moins.


- La piroplasmose chez l'animal concerne un protozoaire qui s'appelle Babésia caballi. Elle ne concerne pas la Borrélia, qui est une bactérie. Cette dernière est la maladie de Lyme.

Dans la forme la plus fréquente, les symptômes sont les suivants : grande fatigue, fièvre, faiblesse, perte d’appétit, vomissements, diarrhées, ictère, oedème au niveau des membres ou au-dessus des yeux, congestion des muqueuses (les muqueuses paraissent rouges), présence de sang dans les urines à l’origine d’une coloration foncée, augmentation de la fréquence cardiaque, augmentation de la fréquence respiratoire, déshydratation... L'animal ne peut plus avoir une activité normale.

Toutes ces maladies peuvent être présentes sans jamais se réveiller. Alors pourquoi certains individus (animaux ou humains) sont dans des situations graves et d’autres pas ?

Parce que “Le microbe n’est rien, le terrain est tout”.


Pour faire simple : Borrélia toute seule = pas forcément grand chose. Mais borrélia + immunité affaiblie (fatigue, stress physique ou psychologique, mauvaise alimentation, autres maladies, produits chimiques divers...) = maladie de Lyme ou pyroplasmose. D’où l’intérêt de la prévention!

Prévention, késako ?

Il s’agit de tout ce qui permet le maintien de notre état naturel de santé : une alimentation saine et équilibrée, des activités physiques régulières, une hygiène de vie (corporelle, pensées positive, situations et relations sécurisantes... ). Ne sous estimez vraiment pas cette partie là, car l’immunité de votre organisme est la base! Elle est vraiment fondamentale!

Notre médecine conventionnelle nous apprend à traiter les maladies une fois installées, il est grand temps pour nous de réapprendre les étapes d’avant : prendre soin de soi pour se maintenir en santé! Les médecines ancestrales l’enseignent depuis des millénaires... et avec succès.

Concrètement face à ces tiques ?

- Sortez couverts ! Tout du moins du bas, avec chaussettes par dessus les pantalons ou des guêtres, manches longues et chapeau à bords larges ou casquette. Utilisez des tissus clairs pour les voir se déplacer.


-Utiliser un Tir-Tic (surtout pas autre chose), et toujours en tournant (peu importe le sens).

Ne jamais mettre quelque produit que ce soit dessus car l’animal va stresser et recracher les bactéries instantanément. Il est conseillé de badigeonner ensuite la morsure pendant 2 jours avec de l’huile essentielle de Palmarosa et/ou de mettre un pansement imprégné.


- Travailler sur son système immunitaire avec une hygiène de vie et des produits naturels me parait être une base absolument nécessaire de nos jours.


Je n'ai pas de produits répulsifs tout faits à vous recommander. Par contre, il me parait important de comprendre que les produits chimiques sont agressifs sur les tiques mais aussi sur les autres insectes. Ils déséquilibrent tous, sans exception, l'équilibre fragile des écosystèmes. Et en déséquilibrant les écosystèmes, nous rentrons dans un cercle vicieux et nous favorisons alors l'émergence de ce type de maladies. Privilégiez le naturel!

En huiles essentielles, Françoise Heitz (vétérinaire au GIE Zone Verte) recommande le trio Lavande vraie-Géranium rosat-Eucalyptus citronné. Il existe aussi des produits naturels tout fait spécialement pour les pays chauds à insectes. L'huile de Neem comme base grasse me parait efficace. J'ai lu qu'un excipient alcoolique serait plus efficace qu'un mélange avec de l'eau. La peau des tiques étant un peu comme de la cire, l'alcool pénétrerait donc mieux que l'eau. Info à confirmer. Si toutefois malgré tout ça, dans les semaines qui suivent vous constatez de la fatigue, un état grippal, un érythème, il faut absolument consulter et prendre un traitement antibiotique.


Pour ceux qui vivent avec des animaux ou à la campagne, les agriculteurs, pensez à la poule qui est un bon prédateur! Elle pourrait manger 200 tiques par heure!

Problématiques à connaître

Le défauts des tests : la maladie de Lyme est considérée comme une maladie rare, donc avec moins de 5% de la population atteinte. Il existe 2 tests officiels (Elisa et Western Blot). Le premier n’est pas très fiable dans son protocole (selon les labos, les résultats changent par exemple...). Les tests ne doivent pas être positifs au delà des 5%, car elle doit rester 1 maladie rare... Or vu l’expansion de ces maladies, on est déjà bien au-delà des 5%...

Autre défaut des tests : ils sont calibrés sur une sorte de Borrélia et non sur les 7 sortes qui nous embêtent en Europe. On peut donc être positif mais à une autre que celle testée, donc le test est négatif... D’ailleurs on teste les anticorps présents contre la bactérie et non les bactéries en elles-mêmes...

La maladie de Lyme n’est pas reconnue sous sa forme chronique, c’est à dire sur le long terme. L’érythème oui, mais c’est tout. Les bactériologistes et les immunologistes savent pourtant très bien les temps d’incubation, conséquences possibles et comment soigner les maladies microbiennes, virales et autres...


Approche Symbolique et Vibratoire, pour ceux qui le souhaitent


La maladie de Lyme et la pyroplasmose résonnent et s'expriment avec des organismes affaiblis (produits chimiques, rythme de vie effréné, alimentation morte, stress sur la durée ou trop intense, déséquilibre physique-mental-émotionnel-énergétique...).


Pour moi, ce sont donc des maladies de civilisation. Tant que nous resterons totalement déconnectés du vivant, nous ne retrouverons pas qui nous sommes en tant qu'espèce humaine et que nous laisserons continuer le carnage de destruction de ce qui est naturellement bon pour nous, nous serons dans cette impasse là! Le chemin est intérieur autant qu'extérieur.

Otsy a été retrouvé avec de la Borrelia, et n'en serait pourtant pas mort. L'équilibre est possible. Il doit même être rétabli.


Nous sommes tous, pour rappel, les héritiers de « 4 milliards d’années de vie animale, de 400000 ans de partenariat avec le feu et de 50000 ans de civilisation paléolithique pendant laquelle l’homme était totalement immergé dans une vaste nature sauvage » », Philippe Roch.


Elle vient pointer les nettoyages à faire, sur les différents plans : physique, mental, émotionnel et énergétique.

Elles ont un lien avec l'eau, les liquides, la lymphe, le sang. Elles appellent ces nettoyages-là. Elles appellent à plus de fluidité, dans les corps et dans la façon de penser. Je fais le lien avec les mots étirement, assouplissement, souplesse et légèreté. Elles nous rappellent nos essentiels, nos fondamentaux.


Viviane Cangeloni explique le fait d'être parasité dans son livre. Elle parle de la notion de limites, de territoire. Elle dit que la peau est le premier barrage entre l'extérieur et l'intérieur. Les parents sont le 2ème. Ce sont eux qui sont sensés assurer notre protection, et qui nous transmettent les limites que nous aurons ensuite. "La notion de territoire n'est pas uniquement définie en termes de structure et de limites, mais aussi de bien-être et d'expansion". Des pistes à réfléchir...

Éléments positifs de ces maladies

Même si on ne choisit pas ce qu'il nous arrive, on peut toujours choisir la façon dont on prend les choses!


En parler c’est diffuser l’information, connaitre c’est mieux faire face. C’est aussi mieux soutenir les malades et les médecins qui acceptent de nous soigner et de nous soigner correctement...

Cela demande certes de lâcher des idées préconçues, de regarder devant, se remettre en question, faire évoluer son regard sur le vivant en général.


En pratique, le dispositif CITIQUE est une application à télécharger pour signaler les tiques trouvées et un labo où les envoyer pour analyse.

Nous pourrions en parler encore et encore... il y a tellement de choses à dire... chaque point pourrait être un article à lui tout seul... Faites vos recherches, et votre avis par vous même.

Si vous avez des questions, je suis disponible pour y répondre.


Et partagez cet article si vous pensez qu'il peut aider!


Bonnes sorties en Nature, et soyez prudents :)




Sources

Lyme, les solutions naturelles, J. Albertat, Ed. Thierry Souccar 2016 Le symbolisme de la maladie de Lyme, V. Cangeloni, Ed. Quintessence, 2017 La maladie de Lyme, Prévention, diagnostic, solutions, F. Heitz, Ed. Quintessence 2015 La vérité sur la maladie de Lyme, C. Perrone, Ed. Odile Jacob 2017

CPIE de Haute-Corrèze

Le point sur les auteurs : Judith Albertat est malade de Lyme tout comme Françoise Heitz, vétérinaire naturel ainsi que Viviane Cangeloni, également thérapeute. Christian Perrone est professeur en infectiologie à l'Hôpital de Garches et pour moi, une référence scientifique fiable sur le sujet.



Pour aller plus loin, voici quelques liens :


Humains :


Animaux:




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